Les victimes d’attentats ont un nouvel espoir

En tant qu’œuvre d’entraide et porte-parole des chrétiens et des autres minorités religieuses, CSI a souvent affaire au côté sombre des pays où elle travaille. Une de ces facettes particulièrement sinistres du Pakistan est la présence de groupes d’extrémistes islamistes. Depuis 2003, environ 30 000 personnes ont perdu la vie lors d’attentats. De nombreux attentats visent les forces de l’ordre (police et armée), mais beaucoup d’autres touchent les minorités religieuses comme les chrétiens, les ahmadis et même les musulmans chiites.

Au cours des dernières années, on recense trois grands attentats qui visaient clairement les chrétiens :

• 22 septembre 2013, attentat contre une église à Peshawar. 127 morts et environ 250 blessés ;
• 15 mars 2015, attentat contre deux églises à Lahore. 15 morts et plus de 70 blessés ;
• 27 mars 2016 (Pâques), attentat dans un parc à Lahore. Plus de 70 morts et plus de 300 blessés.

Durant les dernières années, CSI a soutenu des centaines de familles de victimes avec des aliments et d’autres biens matériels. En outre, CSI a financé les frais médicaux pour des dizaines de blessés. Au cours des derniers mois et années, nous avons fait état de notre aide.

En février 2017, nous avons à nouveau organisé une importante distribution de colis humanitaires pour les victimes et les familles des défunts qui ne peuvent pas encore s’en sortir seules. Notre partenaire, le pasteur Latif*, s’est rendu à Peshawar et à Lahore pour distribuer de la nourriture et des couvertures. Dans certains cas, il a aussi remis de l’argent pour assurer des prises en charge médicales, des frais de scolarité et des loyers.

Mehak et sa famille, par exemple, ont reçu un grand colis d’aliments. Lors de l’attentat à la bombe de Peshawar, cette jeune fille a perdu son père qui était le soutien de sa famille. Elle-même a subi de graves brûlures au cou et aux bras. Les cicatrices de ces brûlures sont encore visibles, mais elle est contente de son sort. CSI a contribué au traitement médical de Mehak.

Sobia ainsi que ses deux enfants Farzal et Zeenat ont également été aidés. Cette famille vient de Faisalabad et visitait des parents à Lahore le week-end de Pâques 2016. Lors de l’attentat, le mari de Sobia a perdu la vie. Seule avec ses enfants, Sobia a estimé qu’elle n’avait aucun avenir à Faisalabad. Elle est donc restée à Lahore où elle vit avec ses enfants et sa sœur dans des conditions misérables. Toute cette famille vit dans une seule pièce sans fenêtre.

Nous voulons contribuer à ce que Sobia et d’autres personnes défavorisées et discriminées puissent retrouver une vie digne. Nous sommes reconnaissants de votre aide.

CSI

* Nom fictif