13 janvier 2020

Ramiel Bet Tamraz doit purger sa peine de prison

Ramiel Bet Tamraz, chrétien iranien, doit faire trois mois de prison jusqu’en avril 2020. Dabrina Schwan, sa sœur qui habite en Suisse, s’inquiète beaucoup. De leur côté, leurs parents, le pasteur Victor Bet Tamraz et Shamiram Issavi, encourent une peine de prison de plusieurs années.

Ramiel Bet Tamraz doit rester trois mois en prison. (mec)

Depuis le 7 janvier 2020, Ramiel Bet Tamraz (35 ans) est incarcéré dans la prison malfamée d’Evin à Téhéran, la capitale. Le 26 août 2016, il avait été arrêté avec quatre autres chrétiens lors d’un pique-nique au nord de la ville. Deux d’entre eux, Hadi Asgari et Amin Afshar-Naderi, avaient été condamnés à une peine de respectivement dix et quinze ans de prison. Actuellement, après avoir payé une caution, ils sont en liberté ; un troisième, Amir-Saman Dashti a, lui aussi, fait l’objet d’une peine de prison de quatre ans, tout comme Ramiel.   

« Une grande injustice »

Vu que Ramiel a passé déjà un mois en détention provisoire, il lui reste encore trois mois de prison. Malgré le fait que cette durée paraît clémente comparée aux peines de prison imposées à d’autres chrétiens iraniens, sa sœur Dabrina Schwan est très inquiète : « Pour quelqu’un qui n’a commis aucun crime, même un seul jour en prison est une grande injustice. Ces trois mois seront une très longue période pour mon frère et pour nous tous. Ma famille souffre énormément de cette injustice. »

Dabrina Schwan s’engage courageusement et en public en faveur de sa famille en Iran et a un contact direct avec CSI-Suisse. Elle explique que malgré cette période difficile, son frère Ramiel est solidement ancré dans la foi, mais que pour son épouse Ninebra c’est particulièrement difficile : « Se trouver face au fait que pour trois mois ton mari innocent se trouve en prison est extrêmement dur. »

En 2017 et 2018, les parents, le pasteur Victor Bet Tamraz et Shamiram Issavi, ont été condamnés à respectivement dix et cinq ans de prison pour motif d’évangélisation. Ils sont, entre autres, accusés d’« action contre la sécurité nationale ». Actuellement, ils se trouvent également en liberté sous caution. Leur prochaine audience devant le tribunal est fixée au 24 février 2020.

Reto Baliarda

Source : Article18

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